Faut-il assurer sa startup ?

Au moment de créer une startup, une seule question hante l’esprit des entrepreneurs, celle du financement. Ils souhaitent réduire les dépenses et une assurance leur apparaît alors comme une charge supplémentaire dont ils pourraient se passer.
Attention cependant à ne pas minimiser les risques encourus en faisant l’impasse sur un contrat d’assurance. Une erreur, une faute ou une négligence, peut nuire fortement à une startup fraîchement créée donc fragile.
Pour guider les nouveaux créateurs de startup et à y voir plus clair, Allianz fait le point sur les assurances utiles pour assurer la pérennité d’une startup dans un intéressant dossier…

Responsabilité civile et startup : protéger une startup responsable.

Elle se décline en deux volets, chacun son périmètre de garanties.

- La responsabilité civile professionnelle intervient en cas d’erreur, faute ou négligence d’un professionnel ayant entraîné un préjudice sur un client ou un tiers. Elle est obligatoire pour beaucoup de professionnels notamment ceux de la santé, ou du droit. Au vu de la croissance du nombre de procédures judiciaires, la responsabilité civile professionnelle semble toutefois indispensable pour tous les secteurs d’activités, y compris le numérique.

- La responsabilité civile exploitation couvre les responsabilités en cas de dommage lié à l’exploitation même, au cours de l’activité ainsi que les accidents du travail d’un salarié. Cela passe du service en cristal cassé en réparant la tuyauterie d’un particulier à l’intoxication alimentaire d’un client par un petit four que le professionnel a lui-même préparé. Elle n’est pas engagée suite à un dommage causé par une erreur ou une faute professionnelle.

Responsabilité des dirigeants : sécuriser le patrimoine privé.

La responsabilité du dirigeant d’une startup peut être engagée en cas d’erreur de gestion. Le dirigeant est civilement responsable vis-à-vis de l’entreprise et des associés voire d’un tiers à l’entreprise dans certains cas exceptionnels. Trois conditions cumulatives doivent être réunies ; Le dirigeant doit avoir commis une faute qui soit directement la cause du dommage subi. Le dommage matériel ou moral doit être réparable. La faute doit résulter d’une erreur de gestion due à une imprudence, négligence, omission ou déclaration inexistante. Ni la gravité, ni l’intention de la faute ne sont prises en compte.

Lorsque la responsabilité civile d’un dirigeant est mise en cause, l’assurance protège son patrimoine en assumant les condamnations pécuniaires de manière totale ou partielle.

Assurance « Personne clé » : poursuivre l’activité malgré tout.

Derrière chaque startup, une personne clé. Elle peut détenir à elle seule un savoir-faire essentiel à l’activité d’une startup. Comment une startup surmonterait-elle une incapacité de travail du fondateur ou d’un associé clé ? Il existe des assurances « Personne clé » qui protègent les startups en cas d’incapacité, d’accident ou de mort de cette personne. Si un de ces évènements venait malheureusement à se produire, la startup se verrait financièrement soutenue pour faire front à une baisse du chiffre d’affaires, garantir le paiement des charges fixes, aider à trouver un remplaçant et le rémunérer, entre autres.

Cyber risques : prémunir une startup contre les risques liés au numérique.

Les entreprises sont quotidiennement amenées à manipuler des données confidentielles qu’elles se doivent de protéger, en tant que professionnels. Celles-ci peuvent être des fichiers clients contenant des informations personnelles confidentielles (bancaires, médicales…) ou des données commerciales ou stratégiques sur une startup. Ces bases de données, stockées sur des supports numériques, cloud ou autres, sont de plus en plus la proie de cyber criminels attirés par ces sources d’informations précieuses.

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